Le coaching professionnel est un métier à part entière.
Mais qui sont les coachs professionnels ?
Des hommes et des femmes dont le parcours est souvent marqué par l’entreprise ou la relation d’aide mais pas seulement ….Ils ont en commun d’avoir pris la décision à un moment de se former de façon professionnelle. Les écoles de coaching sérieuses dispensent une formation qui dure de 18 à 24 mois, pas forcément sur le même modèle mais souvent intense.
Pourquoi se sont-ils formés ?
Pour en faire leur métier ou l’intégrer dans leur posture professionnelle et personnelle au quotidien. Leur déontologie et leur éthique les conduisent à s’inscrire dans un processus de formation perpétuel et à être eux-mêmes supervisés par d’autres coachs.
Le coaching est un type de relation d’aide, spécifique, qui se distingue d’autres démarches d’accompagnement ( la psychothérapie, psychanalyse….) Il met l’humain en lumière, sans jugement, en le regardant avec bienveillance et humilité. Oui, humilité ! Le coach a une position basse. Il a fait le deuil de sa toute puissance.
Un genre de vulgarisation ou de «désinformation » sur ce métier a crée un amalgame avec d’autres professions montantes et utiles qui répondent d’ailleurs à de réels besoins d’aujourd’hui. Je peux citer sans hésitation, la tendance des coachs sportifs qui donnent de précieux conseils , entrainent , encouragent leurs champions pour les booster.
Le coach professionnel a lui aussi des champions, ce sont les personnes qu’il accompagne. Son domaine d’expertise à lui, c’est la relation.
Le coaching, c’est ce que j’appelle une rencontre d’un troisième type (pour faire un clin d’œil au film de Spielberg). La rencontre entre 2 libertés (celle du coaché et celle du coach) autour de la notion de changement et ses finalités, le tout dans un espace protégé et bienveillant.
C’est une démarche en partenariat, une alliance pour le meilleur. Cette alliance nécessite un accord sur la finalité de l’accompagnement, sur la relation, et sur le travail commun. Cependant, elle n’exclut pas la confrontation de part et d’autre quand elle permet d’avancer. C’est cette alliance entre le coach et le coaché qui le permet. La relation reste intacte au-delà des divergences et confrontations.
Les principes attachés à cette démarche pour la personne accompagnée :
La personne accompagnée est compétente et la compétence est chez elle. Elle est responsable de ses choix. Elle est en capacité d’être acteur de son propre changement.
Le coach n’est qu’un facilitateur dans une posture de potentialisation. La richesse de son métier est de déceler le potentiel de celui ou celle qu’il accompagne au-delà de ses performances. Il aide son client à prendre conscience de son potentiel afin qu’il devienne acteur de son propre développement.